De nos jours, l’importance d’une ville se mesure en rapport à sa capacité à se démarquer sur la scène internationale, non seulement selon son rayonnement, mais aussi selon « la diversité et le niveau de ses fonctions, économique, financière, culturelle, touristiques, de son attractivité et de son ouverture […] ». Le tourisme de réunion et de congrès (TRC), de par l’organisation d’événement internationaux regroupant des professionnels et intellectuels de haut niveau, et s’appuyant sur les fonctions urbaines supérieures de la destination (recherche, affaires, etc.), agit « à la fois comme agent et résultat dans les processus d’internationalisation et de métropolisation ». Le TRC permet donc non seulement de renforcer ces différentes fonctions mais aussi de les médiatiser sur la scène internationale. Dans ce contexte, l’événementiel d’affaires devient un élément clé des stratégies mise en place par de nombreuses métropoles afin de se positionner favorablement sur l’échiquier mondiale et permettre ainsi d’attirer les investisseurs et d’assurer le développement. Mais les événements d’affaires sont également reconnus pour les retombés touristiques qu’ils engendrent, notamment en rapport aux dépenses des délégués mais aussi en tant qu’agent de valorisation de l’image. Ces événements ont donc un impact économique et communicationnel important et deviennent des outils stratégiques pour les destinations.

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Pour certains auteurs ces événements ont cependant trop longtemps été valorisés uniquement en rapport à leur impact économique, et plus particulièrement aux retombés touristiques qu’ils engendrent. Selon eux, ces événements sont également une source d’impacts diversifiés.